Reprendre une épicerie en Belgique est une excellente opportunité pour exploiter un commerce de proximité à taille humaine, souvent au cœur de la vie de quartier. Produits secs, fruits et légumes, boissons, produits frais, surgelés, articles ménagers, parfois même spécialités locales ou internationales : une épicerie bien située, avec une offre variée et un bon accueil, attire une clientèle fidèle, régulière et intergénérationnelle.
Plusieurs reprises récentes confirment la vitalité du modèle. À Schaerbeek, L'Épicerie d’Ibrahim a été relancée avec une mise en avant des produits du terroir et un rayon bio, doublant la fréquentation en semaine. À Namur, Épi Local a repris une petite surface commerciale et en a fait un commerce hybride combinant vrac, produits fermiers et service de livraison à vélo. Ces exemples montrent que l’adaptation aux nouvelles habitudes de consommation, la proximité et la qualité des produits permettent à une épicerie de prospérer, même en zone urbaine concurrentielle.
– Étudier l’assortiment : produits essentiels (pâtes, riz, huiles, sucre), fruits et légumes, produits frais, surgelés, boissons, épices, produits du monde
– Vérifier l’équipement : frigos, congélateurs, rayonnages, caisse, éclairage, chambre de stockage éventuelle
– Analyser la localisation : quartier résidentiel, proximité de logements étudiants, arrêt de tram ou école
– Penser aux services additionnels : carte de fidélité, point colis, boissons chaudes, produits artisanaux ou locaux
– La gestion des invendus : produits périssables, dates courtes, rotation indispensable pour éviter les pertes
– Les marges variables : certains produits (eau, lait, pain) génèrent peu de marge, il faut compenser par les produits à forte valeur ajoutée
– La charge de travail : ouverture tôt et fermeture tardive, notamment les week-ends
– La conformité aux normes : hygiène (AFSCA), étiquetage, chaîne du froid, affichage des prix
Le budget dépend de la taille du local, du stock, de l’équipement et de la clientèle. Compter entre 20 000 € pour une petite épicerie de quartier et plus de 100 000 € pour un commerce bien implanté avec une clientèle active.
Non, mais une formation de base en hygiène alimentaire et des compétences en gestion et service client sont fortement recommandées.
Les produits d’appoint (épices, conserves, snacks), les produits artisanaux ou du monde, les boissons fraîches, les confiseries, et les services annexes (colis, recharges, etc.).