Le secteur horeca (hôtels, restaurants, cafés) représente une part essentielle de la vie économique et sociale en Belgique. Reprendre un commerce horeca, c’est s’inscrire dans un tissu local dynamique, avec de nombreuses opportunités, que ce soit en ville, en zone touristique ou dans des quartiers résidentiels. En Belgique, ce secteur reste attractif, malgré les défis, grâce à une clientèle fidèle, un tourisme en croissance et une diversité d’offres possibles (brasseries, bistrots, hôtels de charme…).
Ces dernières années, plusieurs reprises et ouvertures ont marqué le secteur. À Bruxelles, le Woodpecker continue son expansion avec des établissements mêlant café urbain, brunch et coworking dans un style jeune et moderne. À Dinant, l’hôtel Aquatel a été repris et modernisé avec succès, offrant un hébergement accessible dans une zone touristique très fréquentée. À Liège, le Bistro n’Home, repris par un jeune couple, mise sur une cuisine locale et une ambiance familiale, preuve que de petites structures peuvent prospérer avec une offre bien pensée.
Choisir un emplacement stratégique : proximité avec des flux piétons (gare, centre-ville, zone touristique) ou un quartier résidentiel sous-desservi.
Évaluer les licences nécessaires : licence alcool, autorisation terrasse, nuisances sonores, permis d’exploitation selon la commune.
Analyser la rentabilité : regarder la marge brute, le coût de la main-d’œuvre (souvent élevé en horeca) et la rotation de stock.
Tenir compte du concept : l’adéquation entre l’offre (gastronomie, fast-casual, hôtel boutique…) et le public local est souvent le facteur de réussite.
L’état du matériel : cuisine professionnelle, chambres froides, mobilier, literie (dans le cas d’un hôtel), tout cela pèse lourd dans le budget si mal entretenu.
Les charges fixes : loyers commerciaux élevés, charges sociales, énergies, personnel.
Les normes : HACCP, sécurité incendie, accessibilité PMR, installations électriques et sanitaires.
La réputation : l’e-réputation sur Google, TripAdvisor, Booking ou Facebook peut être un atout ou un frein à la reprise.
Cela dépend fortement du type : comptez entre 30 000 € pour un petit café à remettre, et plus de 500 000 € pour un hôtel ou restaurant bien situé avec équipement complet.
Oui, mais certaines communes exigent une formation de base en hygiène et gestion. Il est vivement recommandé d’avoir au moins un partenaire ou salarié expérimenté.
On évalue le matériel, le chiffre d’affaires, la localisation, et surtout la rentabilité nette. Un audit comptable est indispensable.