Reprendre une activité de traiteur en Belgique, c’est investir dans un métier artisanal à forte valeur ajoutée. Mariages, événements d’entreprise, repas à domicile ou plats à emporter : les services traiteur restent très demandés, en particulier lorsqu’ils sont associés à une identité forte (produits bio, cuisine du monde, service haut de gamme…). Le secteur est concurrentiel, mais il offre aussi de belles perspectives si l’on mise sur la qualité, la flexibilité et une logistique bien rodée.
Des exemples récents montrent comment des entreprises de traiteur bien positionnées peuvent prospérer. À Bruxelles, Chyl Traiteur, issu du concept bio et éthique du restaurant CHYL, propose des menus durables pour événements privés et corporate. À Namur, Épicure a été relancé par une équipe jeune qui allie bistronomie et packaging éco-conscient pour séduire une clientèle professionnelle exigeante. Ces modèles confirment que les traiteurs qui allient qualité culinaire, branding soigné et efficacité logistique tirent leur épingle du jeu.
– Vérifier les infrastructures de production : cuisine professionnelle, chambres froides, espace de préparation et normes HACCP
– Étudier les canaux de vente : événementiel, plats du jour, repas d’entreprise, click & collect ou livraison via plateformes
– Analyser la clientèle existante : entreprises, collectivités, particuliers… et leur fréquence de commande
– S’assurer de la logistique : capacité à gérer des volumes importants, livraison rapide, matériel de transport adapté
– Les normes sanitaires : le respect des règles AFSCA est obligatoire (traçabilité, température, hygiène, stockage)
– Le personnel qualifié : cuisiniers, aides, livreurs, serveurs selon les prestations proposées
– La dépendance à la saisonnalité ou aux événements : les pics d’activité peuvent être intenses, mais irréguliers
– La notoriété du service : en traiteur, le bouche-à-oreille et la présentation visuelle comptent énormément
Oui, pour respecter les normes d’hygiène, un local professionnel agréé est obligatoire. La production dans une cuisine domestique n’est pas autorisée pour une activité commerciale.
Selon l’équipement, la clientèle et la réputation, une activité traiteur peut se reprendre dès 25 000 € pour une petite structure, jusqu’à 150 000 € ou plus pour une entreprise bien établie.
Absolument. De nombreux traiteurs fonctionnent uniquement sur commande ou événement, ce qui permet de réduire les frais fixes liés à un établissement ouvert au public.