Le système des titres-services en Belgique permet à des particuliers de bénéficier de services à domicile à un tarif avantageux, tout en offrant un cadre légal et sécurisé pour les prestataires. Reprendre une société agréée dans ce domaine représente une opportunité stable, car la demande reste forte pour des services de nettoyage, repassage ou aide aux personnes, notamment dans les grandes villes et zones densément peuplées.
Plusieurs reprises récentes confirment l’intérêt du secteur. À Liège, la société Clean & Care Services, remise à neuf après changement de direction, a recentré son activité sur un recrutement local, un encadrement renforcé et une digitalisation de ses plannings. À Gand, Domestia a intégré plusieurs petites structures pour développer un réseau régional plus solide, misant sur un encadrement qualitatif et des outils en ligne pour fidéliser les clients comme les aides-ménagères.
– Vérifier l’agrément délivré par les régions (ONEM / Sodexo) et sa validité actuelle
– Analyser la structure du personnel : nombre d’aides-ménagères actives, types de contrats, rotation du personnel, ancienneté
– Étudier le portefeuille clients : localisation, fréquence des prestations, niveau de satisfaction
– Évaluer les outils de gestion : logiciels de planning, suivi RH, facturation et relation client
– Respect strict de la législation sociale et des conventions collectives (CP 322.01)
– Charges salariales importantes, représentant souvent plus de 80 % des coûts totaux
– Difficultés de recrutement : certaines régions souffrent d’un manque chronique de personnel
– Réputation locale : en titres-services, le bouche-à-oreille est essentiel, un mauvais encadrement ou un litige peut impacter durablement l’activité
Aucun diplôme n’est exigé, mais il faut obtenir un agrément régional (en Wallonie, à Bruxelles ou en Flandre) et démontrer une capacité de gestion professionnelle.
Selon la taille : une petite structure peut être reprise dès 30 000 à 50 000 €, tandis qu’une société bien établie avec plus de 10 aides-ménagères peut dépasser 200 000 €.
Oui, surtout si on digitalise la gestion, développe des partenariats locaux et soigne l’encadrement des aides-ménagères. Le potentiel de croissance est réel dans les zones urbaines sous-desservies.