Reprendre une société de taxi en Belgique permet d’entrer dans un secteur réglementé mais stable, particulièrement actif dans les zones urbaines et touristiques. Que ce soit à Bruxelles, Liège, Anvers ou dans des villes plus petites, les besoins en mobilité restent élevés, que ce soit pour des trajets médicaux, des navettes vers les aéroports ou des services à la demande. Une société bien gérée, avec des licences en ordre et un personnel fiable, peut offrir une bonne rentabilité.
Le secteur évolue, mais continue d’attirer les repreneurs. À Charleroi, la société Taxis Gosselies a été reprise par une coopérative locale pour élargir ses services aux navettes aéroportuaires. À Bruxelles, Victor Cab a relancé son activité avec une flotte de véhicules hybrides et un système de réservation via application mobile, répondant à la concurrence croissante des VTC. Ces exemples montrent qu’avec une bonne gestion et une offre adaptée, les sociétés de taxi gardent un fort potentiel, malgré la pression du numérique.
– Vérifier le nombre de licences disponibles et leur validité : chaque région ou commune impose ses propres quotas et règles
– Examiner l’état de la flotte : véhicules récents, entretien, conformité aux normes CO2 si applicable
– Évaluer les contrats existants : navettes d’entreprise, transport scolaire, hôpitaux ou communes
– Mettre en place ou reprendre un système de gestion des courses : centrale d’appels, application mobile, géolocalisation, planning des chauffeurs
– Les obligations réglementaires : permis taxi, autorisations communales, contrôles techniques réguliers
– Le recrutement des chauffeurs : permis B ou spécifique, casier judiciaire vierge, bonne présentation et ponctualité
– La concurrence avec les plateformes VTC : nécessité de se différencier via la qualité de service ou une spécialisation (PMR, médical, luxe)
– La fiscalité : charges sociales élevées, amortissement des véhicules, assurances spécifiques
Oui, chaque chauffeur et chaque véhicule doit être autorisé par la commune ou région compétente (ex. : Bruxelles Mobilité, SPW Mobilité en Wallonie).
Le prix varie selon le nombre de licences, de véhicules et la clientèle existante. Comptez entre 50 000 € pour une petite structure locale et plus de 300 000 € pour une société avec flotte et contrats réguliers.
Oui, c’est même fortement recommandé pour rester compétitif. De nombreuses sociétés développent leur propre appli ou rejoignent des plateformes mutualisées.