La poissonnerie est un commerce de proximité apprécié pour la qualité, la fraîcheur et le conseil personnalisé qu’elle offre à ses clients. En Belgique, elle attire une clientèle fidèle, souvent sensible à l’origine des produits, aux circuits courts et aux préparations maison. Reprendre une poissonnerie bien implantée peut être une belle opportunité, surtout si l’on mise sur des produits durables, une présentation soignée et un savoir-faire artisanal.
Plusieurs reprises récentes montrent le dynamisme de ce secteur. À Tournai, la Poissonnerie Frère, réouverte en 2023 après rénovation, a su relancer son activité en misant sur des produits locaux et une offre traiteur. À Bruxelles, La Mer du Nord, poissonnerie-restaurant bien connue du quartier Sainte-Catherine, continue d’inspirer avec son modèle hybride alliant vente de poissons et dégustation sur place, preuve qu’un concept bien pensé peut renforcer la rentabilité et attirer une clientèle variée.
– Vérifier l’état des équipements frigorifiques : vitrines réfrigérées, chambre froide, machine à glace et respect de la chaîne du froid
– Étudier l’offre actuelle : produits bruts, plats préparés, plateaux de fruits de mer, service traiteur ou commandes en ligne
– S’assurer de l’approvisionnement : fournisseurs fiables, fréquence de livraison, traçabilité des produits
– Soigner l’hygiène et la présentation : un espace de vente impeccable et bien organisé est capital pour rassurer le client
– Les normes sanitaires très strictes : enregistrement auprès de l’AFSCA, suivi des températures, nettoyage quotidien, stockage séparé
– La pénibilité du métier : horaires matinaux, travail physique, gestion des déchets et des odeurs
– Les pertes : les produits de la mer ont une durée de vie courte, la gestion des stocks est un point crucial
– La saisonnalité de la demande : fêtes, vacances, météo influencent fortement les ventes
Non, mais une connaissance du produit et des règles d’hygiène est indispensable. Une formation en transformation du poisson ou un stage en entreprise est fortement conseillé.
Cela dépend de la taille du commerce et de l’équipement : entre 30 000 € pour une petite poissonnerie de quartier et 150 000 € ou plus pour une boutique avec service traiteur.
Oui, c’est même un bon levier de croissance. Il faut alors respecter les normes horeca en plus des normes sanitaires liées à la vente de poisson.