Le foodtruck est devenu une véritable alternative à la restauration traditionnelle en Belgique. Mobile, souple, avec un investissement initial plus accessible qu’un restaurant fixe, ce type de commerce attire de nombreux entrepreneurs. Qu’il s’agisse de burgers gourmets, de cuisine du monde, ou d’options végétariennes innovantes, le foodtruck permet de se démarquer avec un concept fort, souvent en lien avec des événements locaux, marchés ou festivals.
Plusieurs concepts récents montrent l’engouement pour ce modèle : le "Smash & Go" à Namur, spécialisé dans les smash burgers et souvent présent sur les campus universitaires, a rapidement fidélisé une clientèle jeune et connectée. À Bruxelles, "La Guinguette Mobile", un foodtruck éco-responsable, combine cuisine bio et vins naturels en circuit court. Et à Gand, "Taco Deli" a conquis les food markets locaux avec sa cuisine mexicaine artisanale et un branding soigné.
Vérifier l’état du véhicule : moteur, conformité du camion à la circulation, aménagement intérieur (gaz, frigo, ventilation).
Analyser le concept : un foodtruck doit avoir une identité claire. Si tu reprends un concept existant, vérifie s’il a une marque forte ou s’il faut rebrander.
Évaluer les emplacements disponibles : marchés hebdomadaires, lunch zones d’entreprise, festivals, events privés… sans bon spot, pas de volume.
Penser à la logistique : stockage, approvisionnement, autorisations communales, accès à l’eau, à l’électricité, etc.
Les normes de sécurité alimentaire : un foodtruck doit respecter les normes de l’AFSCA (Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire), même s’il est mobile.
Les autorisations communales : chaque commune peut avoir ses règles pour l’installation temporaire ou régulière.
La saisonnalité : certaines périodes (hiver, pluie, zones peu fréquentées) peuvent affecter fortement le chiffre d’affaires.
L’usure rapide du matériel : un camion en activité quotidienne s’use vite, mieux vaut tout tester.
Oui, s’il est bien positionné. Les marges sont souvent meilleures qu’en restaurant traditionnel, mais dépendent des volumes et de la gestion rigoureuse des stocks.
Oui, une autorisation communale est obligatoire. Certains lieux exigent aussi une licence d’occupation temporaire du domaine public.
Comptez entre 20 000 € et 80 000 € selon l’équipement, le branding, l’état du véhicule, et la notoriété du concept.