Reprendre une brasserie en Belgique permet de s’inscrire dans une tradition bien ancrée, entre gastronomie populaire et convivialité. Qu’il s’agisse d’un établissement classique en centre-ville, d’un concept moderne dans une zone commerciale ou d’un lieu touristique avec terrasse, la brasserie attire une clientèle variée, locale comme de passage. Ce type de commerce repose sur une carte efficace (plats belges, cuisine de saison, bières locales), un service fluide et un emplacement stratégique.
Le secteur reste dynamique, avec plusieurs reprises réussies ces dernières années. À Liège, La Brasserie de l’Artisan a été relancée par un chef autodidacte avec un menu court et frais, couplé à un service rapide le midi pour attirer les actifs. À Gand, Brasserie De Foyer a été reprise avec un repositionnement axé sur les bières locales et un décor vintage, séduisant une clientèle touristique et étudiante. Ces exemples montrent qu’avec une offre claire et une ambiance soignée, une brasserie peut retrouver tout son potentiel.
– Évaluer l’emplacement : centre-ville, proximité des bureaux, musées, places animées ou zones à fort trafic
– Vérifier les installations : cuisine professionnelle, chambres froides, bar, frigos, extraction, mobilier intérieur et extérieur
– Étudier la carte : plats maison, suggestions du jour, plats traditionnels belges, bières locales ou spécialités maison
– Penser à la gestion des services : rotation des tables, réservations, gestion des temps forts (midi, week-end, soirées)
– Le personnel : une brasserie nécessite une brigade solide en cuisine et un service rapide et formé en salle
– Les marges sur les plats : attention aux plats trop coûteux ou trop complexes à produire, qui pèsent sur la rentabilité
– Les autorisations : permis d’exploitation, licence alcool, conformité hygiène et sécurité incendie
– La gestion de la terrasse : redevances communales éventuelles, saisonnalité, mobilier adapté
Le prix dépend de la localisation, du matériel et de la capacité (salle + terrasse). Compte entre 80 000 € et 300 000 € pour un établissement complet en activité.
Pas obligatoirement, mais des notions en gestion horeca et en hygiène alimentaire sont fortement recommandées. Pour cuisiner soi-même, une formation est un atout important.
La brasserie a généralement un service continu, une carte plus simple et une ambiance plus décontractée qu’un restaurant gastronomique. Elle mise sur la rapidité, la constance et le rapport qualité-prix.